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5 Fragen an 5 Professor:innen

Die SMG befragt die fünf neu berufenen Musikwissenschaftsprofessor:innen in der Schweiz.

In den letzten zwei Jahren sind an verschiedenen Schweizer Universitäten fünf Professuren für Musikwissenschaft neu besetzt worden. Aus diesem Anlass hat die SMG eine kleine Befragung durchgeführt und fünf Fragen an die neuen Professor:innen Lena van der Hoven, Hanna Walsdorf, Nicolas Donin, Federico Lazzaro und Christoph Riedo geschickt.

Im Interview geben sie Einblick in ihre Forschung, empfehlen Musik und diskutieren über die Musikwissenschaft in der Schweiz.

Zu welchen Themen forschen Sie aktuell? Quels sont vos thèmes de recherche actuels ?

Lena van der Hoven, Universität Bern: Ich war während der vorlesungsfreien Zeit für einen letzten Forschungsaufenthalt in Südafrika, um mein Habilitationsprojekt, das an den Schnittstellen der Historischen Musikwissenschaft, den Performance Studies, der Musiksoziologie und-anthropologie angesiedelt ist, zeitnah abzuschließen. Mein Forschungsthema analysiert umfassend unterschiedliche Transformationsprozesse der südafrikanischen Oper seit der Demokratisierung im Jahr 1994. Durch die Analyse sowohl von Programm-und Produktionsbedingungen als auch künstlerischer Inhalte und Ästhetiken erforsche ich nicht nur Machtverhältnisse innerhalb von Institutionen entlang sozialer Kategorien wie Ethnizität, Klasse und Geschlecht, sondern auch Machtstrukturen über Narrative der Geschichtsschreibung und -bildung in der postkolonialen Post-Apartheid-Gesellschaft. Damit bietet mein Forschungsprojekt eine Möglichkeit für ein Verständnis performativer Kultur-und Wissenspraktiken der Post-Apartheid. In diesem Zusammenhang möchte ich Erkenntnisse zu institutionellen, aber auch zu spezifischen Prozessen der Dekolonisierung innerhalb der Fachdisziplin und eines „Black Empowerments“ nicht nur für Südafrika, sondern auch für eine globale Perspektive fruchtbar machen. Die Ergebnisse meiner umfassenden Untersuchungen von institutionellen und ästhetischen Transformationsprozessen werde ich abschließend im Kontext von global signifikanten Themen für Musiktheaterhistoriographien und Aufführungsanalysen reflektieren.

Christoph Riedo, Université de Genève: Je travaille actuellement sur plusieurs sujets. Entre autres, avec trois doctorant-es et post-doctorant-es, je publie une messe à trois chœurs du patricien lucernois Franz Joseph Leonti Meyer von Schauensee (1720-1789) ; elle paraîtra dans la série "Musiques des monastères suisses" de la SSM. L'ensemble vocal Larynx et le Capricornus Consort interpréteront la messe en septembre 2023, à Zurich et à Muri/AG. Un autre sujet qui m'occupera encore un certain temps est la réception globale de la musique instrumentale d'Arcangelo Corelli (1653-1713). Bien que Corelli n'ait jamais quitté son Italie natale, sa musique était déjà connue de son vivant — et plus généralement au XVIIIe siècle — non seulement dans toute l'Europe, mais aussi en Asie (Chine, Inde), peut-être au Moyen-Orient, en Nouvelle-France (Canada), sur la côte est de l'Amérique du Nord, en Nouvelle-Espagne (Amérique centrale et Californie) et dans une grande partie de l'Amérique du Sud. Mes recherches dans ce domaine visent d'une part à retracer l'histoire des échanges culturels, des migrations, de la colonisation, etc. et d'autre part à réhabiliter la musique instrumentale. Après tout, en tant que musique non textuelle, elle semble avoir réussi à surmonter de nombreuses barrières linguistiques et culturelles. 

Hannah Walsdorf, Universität Basel:In der Basler Musikwissenschaft gibt es im kommenden Jahr Grund zu feiern: Die Ernennung von Karl Nef zum ersten Ordinarius jährt sich zum 100. Mal – und ich habe mich sehr gefreut zu sehen, dass er sich besonders für Themen der sogenannten «Alten Musik» interessiert hat. Die Forschungsfrage, die sich für mich als Assistenzprofessorin für Ältere Musikgeschichte also quasi von selbst ergibt, ist diejenige nach der Basler Forschungsgeschichte: Welche Repertoires und Praktiken frühneuzeitlicher Musik waren vor 100 Jahren im Fokus des Interesses, unter welchen Gesichtspunkten und Bedingungen wurden sie untersucht, und wie haben sich die musikwissenschaftlichen Diskurse über historische Musizierpraktiken seit 1923 verändert? In Kooperation mit der Schola Cantorum Basiliensis und der UB Basel werde ich dazu im FS 2023 ein Seminar anbieten und plane für den Herbst 2023 eine kleine Tagung.

Ausserdem habe ich gerade ein SNF-Gesuch für ein grösseres Forschungsprojekt eingereicht, dass sich der «Nachtseite der Musik» zwischen 1500 und 1800 widmen soll. Über die genauere inhaltliche Ausrichtung möchte ich aber noch nicht zu viel verraten…

Nicolas Donin, Université de Genève :Après de nombreuses années consacrées à l’analyse des processus de composition (tout particulièrement dans la musique contemporaine), j’ai eu récemment envie d’explorer de nouvelles façons d’interroger la créativité. Par exemple, je viens de publier un livre avec le compositeur Georges Aperghis dans lequel nous dialoguons en regardant des images : tableaux, dessins, photogrammes de films, mais aussi partitions, photographies personnelles, ou encore documents issus de ses propres archives. Ce détour par le domaine visuel a révélé des aspects essentiels de sa poétique qui étaient peu, voire pas du tout documentés jusqu’alors. Cela m’a ouvert de nouvelles perspectives de recherches sur son œuvre, mais aussi plus généralement un espace d’expérimentation dans la relation entre musicien·ne et musicologue, que je continuerai à arpenter. Par ailleurs, je m’intéresse actuellement à la relation entre musique et écologie. D’un côté, de nombreux musicien·nes d’aujourd’hui sont sensibles aux causes environnementales et cherchent à les traduire concrètement — que ce soit dans leur démarche artistique personnelle ou dans des projets collectifs de modification des modes de production et de diffusion. De l’autre côté, la pensée écologique peut se tourner vers les arts dans l’espoir de réinventer ses formes, ses méthodes, son imaginaire (rappelons-nous par exemple les initiatives de Bruno Latour, tout récemment disparu). Parallèlement, l’écomusicologie a émergé dans le milieu académique, revisitant certains acquis de notre discipline. Je me situe au point de convergence entre ces mouvements pour scruter tout particulièrement les créateurs·ices qui laissent leur pratique se transformer au contact de nouveaux affects (tels que l’éco-anxiété) et concepts (tels que celui d’Anthropocène). Ma première décision à Genève a été de mettre en place un « écoséminaire » annuel qui vise à documenter le foisonnement d’initiatives musicales actuelles, développer une perspective historique et critique, enfin interroger les conséquences épistémologiques de la pensée écologique sur les savoirs musicaux.

Federico Lazzaro, Université de Fribourg:  Je m’intéresse principalement, depuis quelques années, à l’histoire culturelle de la musique en France pendant la Troisième République (1870-1940). Actuellement, je poursuis mon travail sur l’étude des discours sur la musique dans la presse, avec la préparation d’un volume codirigé avec Michel Duchesneau (Université de Montréal), une anthologie en ligne d’articles de presse sur Stravinski (Stravinski dans la presse parisienne, 1909-1939) et un projet spécifiquement axé sur les femmes musicographes. Parallèlement, je développe mes recherches sur l’interaction entre la musique et des éléments de la « vie moderne » (pour l’époque) tels que le sport et les machines. Au sein de ce passionnant champ d’études qui permet de découvrir un répertoire à la fois « savant » et populaire oublié par l’histoire, je me concentre en ce moment sur la musique à sujet aéronautique. Ce thème a donné lieu très récemment à une publication qui offre une remise en contexte du Manifeste du Futurisme (1909) et une analyse du premier opéra d’aviation, Icare (1911) de Henry Deutsch de la Meurthe (« Le rêve et la science. Henry Deutsch de la Meurthe, Icare et la musique aéronautique en France avant la Première Guerre mondiale »).

Gibt es ein Musikstück, welches Sie allen Leser:innen empfehlen wollen? Y a-t-il un morceau de musique que vous aimeriez recommander à tous les lecteurs ?

Christoph Riedo, Université de Genève : C'est une bonne question. Les goûts sont très différents d’une personne à l’autre, c'est bien connu. En fin de compte, ce sont les habitudes d'écoute et les connaissances préalables qui déterminent la musique que nous trouvons intéressante, émouvante ou passionnante. En ce moment, l'un de mes cours me ramène dans l'univers sonore de la musique de Claudio Monteverdi (1567-1643). Je recommande particulièrement le Huitième livre de madrigaux, et notamment le célèbre Hor che 'l ciel e la terra, la mise en musique d'un sonnet de Francesco Petrarca, ou encore Altri canti d'amor. Outre L'Orfeo, pour lequel j'ai une préférence pour l'enregistrement de Gabriel Garrido et de l'Ensemble Elyma, les Vêpres de la Vierge sont également un plaisir à écouter, notamment le Dixit Dominus, le Duo Seraphim, la Sonata sopra Sancta Maria ora pro nobis ou le Magnificat. Parmi les différentes interprétations, j’apprécie particulièrement celle de Jordi Savall et de la Capella Reial.

Hannah Walsdorf, Universität Basel: Ich habe schon lange ein Herz für Singer-Songwriter*innen und entdecke immer wieder Neues – oder auch Älteres. Dabei gefallen mir besonders die eher sparsam instrumentierten Lieder von Songpoet*innen, die mit ihren Themen am Puls der Zeit sind bzw. waren: von Carl Michael Bellmann im 18. über Georg Kreisler im 20. Jahrhundert bis hin zu Sarah Lesch oder Danger Dan in der Gegenwart. Aktuell begeistere ich mich z.B. auch für die Schubert-Interpretationen von Gisbert zu Knyphausen, bei denen er Lieder aus der Winterreise und aus dem Schwanengesang neu arrangiert und den bei «Kunstlied»-Abenden üblichen Vortragsstil hinter sich lässt. Seinen Gedanken, Schubert sei der grosse Singer-Songwriter des 19. Jahrhunderts gewesen, finde ich sehr spannend. Meine unverbindliche Hörempfehlung wäre also das Schubert-Lied «Nähe des Geliebten» (publ. 1821) in der Neuinterpretation von Knyphausen (2021).

Nicolas Donin, Université de Genève : Non car je me méfie des recommandations in abstracto.

J’aimerais plutôt que chaque lecteur·ice m’adresse un morceau aimé et m’en parle. Ce serait le début d’une enquête originale.

Federico Lazzaro, Université de Fribourg: Je propose Pacific 231 (1923) d'Arthur Honegger, un morceau clé dans mes recherches sur musique et machinisme au début du XXe siècle. Mais pour ceux et celles qui voudraient découvrir un petit morceau moins connu ‒ le choix est immense ! ‒, pourquoi pas la Sonatine pour violon et piano (1918) du compositeur hongrois Tibor Harsányi. Un critique parisien l’a décrite comme étant « en général d’un caractère très national : tout à fait “viennois” » (voilà un beau sujet de débat !).

Lena van der Hoven, Universität Bern: Auf einer Professur für Musiktheater sehe ich natürlich einen besonderen Reiz in Musiktheateraufführungen und damit darin, wie ein Werk interpretiert, umgesetzt und inszeniert wird. Da ich an dieser Stelle keine Werbung für ein bestimmtes Opernhaus machen möchte, werde ich keine Empfehlung für eine aktuelle Inszenierung in der Schweiz aussprechen, die Sie jetzt besuchen sollten. Vielmehr möchte ich für eine Neugier plädieren, auch ohne explizite Empfehlungen, auf Entdeckungsreisen im abwechslungsreichen Programm der Schweizer Opernhäuser zu gehen. Live-Aufführungen lassen uns auch schon bekannte Werke immer wieder neu erleben, so dass wir Empfehlungen für Aufführungsbesuche nicht nur auf der Basis des Werkes selbst aussprechen werden.

Musikwissenschaft in der Schweiz: Wo liegen die Chancen und Herausforderungen? La musicologie en Suisse : quelles sont les chances et les défis ?

Hannah Walsdorf, Universität Basel: Spontan bin ich mir nicht sicher, ob sich Chancen und Herausforderungen überhaupt trennscharf unterscheiden lassen. Das wird für mich besonders in der Lehre deutlich (und ich trage damit sicherlich Eulen nach Athen): Studierende starten heute bekanntlich mit anderen Vorkenntnissen, inhaltlichen Wünschen und Erwartungen in ihr Studium als vor 20 oder 50 Jahren. Als «digital natives» wurden sie auch im Hinblick auf musikalische Genres und Hörgewohnheiten gänzlich anders sozialisiert als die jetzt tätigen Dozierenden. Für den Lehr- und Forschungsbetrieb ergeben sich im digitalen Zeitalter also Chancen und Herausforderungen zugleich, die nicht nur in der Schweizer Musikwissenschaft längst verschiedentlich adressiert werden – etwa durch eine Diversifizierung des Lehrangebots. Die Koordinaten der eigenen Denk- und Arbeitsweisen immer wieder neu an die Gegenwart anzupassen, macht für mich gerade das Faszinierende am Lehren und Forschen aus.

Nicolas Donin, Université de Genève : Je n’ai pas encore une parfaite vision d’ensemble de la musicologie en Suisse mais ses atouts sont évidents : la recherche et l’enseignement sont de très haut niveau et soutenus par une infrastructure administrative et financière plus performante qu’ailleurs ; les fonds d’archive sont nombreux et généralement bien accessibles à la recherche ; la vie musicale est riche d’une multiplicité de traditions, du local à l’international, qui offrent aux musicologues comme au public un fantastique terrain d’exploration. Le défi me semble être la fragmentation, non seulement linguistique mais culturelle et administrative, des différents centres d’activité : comment identifier des enjeux communs à travers les différentes chaires universitaires, hautes écoles, association professionnelles, de Lausanne à Lugano en passant par Berne ou Zurich ? Comment trouver une masse critique de participant·es pour investiguer de façon collaborative une thématique émergente ? Lorsque plusieurs institutions joignent leurs forces et domptent la complexité organisationnelle d’un regroupement, cela produit des résultats remarquables, parfois même uniques en leur genre, comme je le constate avec le programme de MA en ethnomusicologie associant l’Unige, l’Unine et la HEM Genève-Neuchâtel depuis 2016.

Federico Lazzaro, Université de Fribourg: Je ne puis, pour l’instant, que donner une réponse basée sur mes premières impressions, car je ne suis en Suisse que depuis quelques mois. Je trouve que le fait de travailler dans un pays à taille assez réduite et où les transports sont extrêmement efficaces permet (ou devrait permettre : chance et défis à la fois) des collaborations et des échanges réguliers entre les collègues et les étudiant-e-s. Ayant travaillé pendant 10 ans au sein d’un regroupement stratégique interinstitutionnel (l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique), je suis particulièrement sensible à l’enrichissement qui provient de la collaboration entre départements aussi bien dans la recherche que dans la formation (les séminaires de master coorganisés, par exemple).

Lena van der Hoven, Universität Bern: Die Chancen in der Musikwissenschaft in der Schweiz liegen für mich insbesondere in den spannenden personellen Aufstellungen und Ausrichtungen der Institute. Während auf der einen Seite eine große Bandbreite an Themenfeldern abgedeckt wird, existieren auf der anderen Seite interessante Schnittmengen, die gemeinsame Veranstaltungen und Projekte ermöglichen können.

Zu den Herausforderungen der Forschung in der Schweiz gehört sicherlich, dass sich durch die fehlende Vollassoziierung der Schweiz Forschende nicht um Ausschreibungen der EU-Rahmenprogramme für Forschung und Innovation «Horizon Europe» bewerben können. In der Schweiz geleitete internationale Forschungsprojekte können damit nicht mehr durch das weltweit grösste Forschungsprogramm gefördert werden. Dies kann leider längerfristig zu negativen Auswirkungen auf internationale Kooperationen führen.

Christoph Riedo, Université de Genève : Cette question concerne deux domaines. D'une part, la recherche musicologique en Suisse, ce que vous visez sans doute en premier lieu avec votre question. A cet égard, je considère comme une chance le fait que la Suisse dispose d'excellentes universités et hautes écoles de musique, qui appartiennent de plus à des milieux culturels différents. Il en résulte des cultures scientifiques distinctes qui peuvent profiter les unes des autres. J'espère surtout voir émerger une recherche musicologique moderne, avec des questions et des approches nouvelles qui entrent en dialogue avec d'autres disciplines et suscitent l'intérêt au-delà du public spécialisé.

D'autre part, votre question concerne l'étude de l'histoire de la musique suisse (qui pourrait d’ailleurs être incluse dans la “musicologie en Suisse”). Ce n'est qu'au cours de mes études doctorales que j'ai pris conscience que la Suisse possédait une histoire de la musique extrêmement riche. Je souhaiterais vivement que cette culture musicale passionnante et variée continue à bénéficier de l'attention qu'elle mérite — et je ne pense pas seulement au Dictionnaire de la musique en Suisse qui est en cours d’élaboration.

Worin sehen Sie die Funktion von Forschungsgesellschaften wie der SMG? Quelle est, selon vous, la fonction des sociétés de recherche comme la SSM ?

Nicolas Donin, Université de Genève: Les sociétés savantes nationales ont un rôle important dans la structuration de la recherche mais aussi aux plans pédagogique et institutionnel. Elles permettent d’identifier collectivement les enjeux internes à une discipline et à un pays, puis de les situer par rapport à l’évolution internationale. Elles peuvent fournir des outils de travail irremplaçables tels que des espaces physiques et virtuels de discussion, des bases de données encyclopédiques, des listes de contacts régulièrement mis à jour concernant les collègues et les institutions, ou tout simplement des flux d’informations sur l’actualité. Enfin, je pense qu’elles devraient être le lieu privilégié d’un dialogue intergénérationnel facilitant la transmission et la relève.

Federico Lazzaro, Université de Fribourg: Favoriser ces échanges et ces collaborations est certainement, d’après moi, une des possibles fonctions de la société. La journée annuelle pour les mémorant-e-s et les doctorant-e-s est une initiative très importante en ce sens. De manière générale, une société nationale devrait promouvoir les rencontres intergénérationnelles entre les chercheurs et chercheuses, offrir des canaux pour la publication scientifique et offrir une ouverture de la discipline vers la cité (activités de vulgarisation scientifique).

Lena van der Hoven, Universität Bern: Forschungsgesellschaften übernehmen verschiedene Funktionen für die Forschungsgemeinschaft und die Gesellschaft. Wie auch diese Initiative zeigt, ermöglichen Forschungsgesellschaften das Kennenlernen von Forscher:innen in der Schweiz und deren neuesten Forschungsprojekte und -themen durch unterschiedliche Formate, wie Vortragsreihen, Publikationen und die Durchführung von Veranstaltungen und Konferenzen. Damit fördern sie sowohl eine Vernetzung und einen wissenschaftlichen Austausch innerhalb und außerhalb der Schweiz als auch die Sichtbarkeit von Schweizer Forschung in der Schweizer und internationalen Öffentlichkeit. Darüber hinaus ermöglichen insbesondere Veranstaltungsreihen, dass Forschende in direkten Dialog mit der Gesellschaft treten können. Eine weitere wichtige Funktion von Forschungsgesellschaften erachte ich in der Förderung des wissenschaftlichen Nachwuchses.

Christoph Riedo, Université de Genève: Je considère que la fonction de sociétés comme la SSM est avant tout d'offrir un espace et une plateforme à tou-te-s celles et ceux qui s'intéressent aux questions musicologiques dans les domaines les plus divers (histoire de la musique, ethnomusicologie, musicologie systématique, etc). Je pense que la SSM devrait permettre des échanges et des rencontres, par exemple sous la forme de publications, de conférences ou de réunions. Il s'agit là d'activités plutôt traditionnelles pour une société scientifique. En même temps, je plaide pour que notre communauté essaie davantage de communiquer la musique à un public élargi. Bien que, par communauté, j'entende l'ensemble de la communauté et ne me réfère pas exclusivement à la SSM, la médiation musicale pourrait à l’avenir prendre une plus grande importance parmi les activités proposées par cette dernière. Par exemple, il serait possible d'expérimenter au moyen de formes de communication modernes, telles que les réseaux sociaux.

Hannah Walsdorf, Universität Basel: Im Grunde verrät ja schon der Name der Schweizer Fachgesellschaft, worum es geht: Um das Erforschen von Musik – was eben nicht nur die universitäre Musikwissenschaft meint, sondern auch die anderen Säulen der Musikforschung etwa in Musikhochschulen, Museen, Bibliotheken und Archiven. Die Vernetzung und Kooperation all dieser Akteur*innen ist im Forschungsalltag ungemein wichtig, und genau das zeichnet auch die vielfältigen Aktivitäten der einzelnen Sektionen der SMG sichtbar aus. Darin liegt m.E. die zentrale Aufgabe einer Forschungsgesellschaft, die sich nicht einengend als Fachgesellschaft versteht: Das Teilen von Forschungsergebnissen sowohl innerhalb als auch ausserhalb des eigenen Forschungsumfelds dient dazu, die gesellschaftliche Relevanz – und den Wert – von Musikforschung immer wieder neu zu beglaubigen.

Was würden Sie die anderen Professor:innen gerne fragen? Qu'aimeriez-vous demander aux autres professeurs ?

Federico Lazzaro, Université de Fribourg : Je souhaite tout d’abord exprimer mon souhait de rencontrer, dès que l’occasion se présentera, non seulement les autres professeur-e-s, mais aussi les membres du corps intermédiaire. De mon côté, je serais particulièrement intéressé à échanger à propos des approches pédagogiques ainsi que des bonnes pratiques d’encadrement et de soutien des doctorant-e-s.

Lena van der Hoven, Universität Bern: Professionell würde mich interessieren: Welche Musiktheaterproduktion, die Sie seit Stellenantritt in der Schweiz gesehen haben, hat Sie besonders überzeugt und/ oder bewegt?

Da ich seit meinem Umzug in die Schweiz mit großer Freude in meiner Freizeit in die Berge fahre und Wanderwege erkunde, würde ich privat fragen: Welche Wanderrouten in der Schweiz können Sie mir empfehlen?

Christoph Riedo, Université de Genève: Comment se sont déroulés vos premiers pas dans vos universités respectives, et vous êtes-vous déjà acclimaté-es à la Suisse ? Quelles sont les particularités locales que vous avez remarquées ?

Hannah Walsdorf, Universität Basel: Was würden Sie machen, wenn Sie einen Tag lang unsichtbar sein könnten?

Nicolas Donin, Université de Genève : J’aimerais savoir si, comme moi, les collègues s’interrogent sur la nature même de la culture musicale et intellectuelle que nous partageons avec nos étudiant·es. Il me semble qu’elles·ils ont moins de références communes avec nous que ce n’était le cas il y a une dizaine d’années. C’est donc que quelque chose d’autre est en train d’apparaître à travers cette nouvelle génération et que nous devons faire évoluer nos enseignements non seulement pour lutter contre l’amnésie mais pour construire une notion de « musique » quelque peu différente de celle dont nous avons hérité. Je serais curieux d’entendre quelles perceptions et interprétations différentes (ou convergentes !) ont les collègues.